La Canopée de Janzé accueille une exposition unique mettant en lumière l'art manuel du matelotage. En mars, les visiteurs auront l'opportunité de plonger dans l'univers fascinant des cordages et des techniques ancestrales qui les entourent avec Loïc Guibert et Pierre-Yves Carlot de Trigorioù.
« Cette exposition est l’occasion de « renouer » avec Loïc que l’on a accompagné à la Canopée par le biais du pole ESS, il y a 4 ans en tant que porteur de projet, et en parallèle au FabLab de Janzé où il fabrique mobilier et objets de décoration » souligne Maud Bataille, Gestionnaire de La Canopée.
L'exposition, a ouvert ses portes le 15 février, elle promet une immersion dans le monde du matelotage. Des mobiliers gréés suspendus aux douelles lacées en passant par les Shibari Pebbles, les œuvres présentées témoignent du mariage entre tradition et innovation dans l'art de travailler les cordages.
Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 15 février, à la Canopée de Janzé avec un afterwork atelier matelotage proposé au FabLab attenant, offrant ainsi au grand public une opportunité de découvrir les secrets du matelotage. Les participants ont pu créer leurs propres éléments en cordage et de maîtriser quelques techniques de nouage guidés par Loïc et Pierre-Yves, ces artisans passionnés.
Fondateurs de TRIGORIOÙ, ils se décrivent eux-mêmes comme des "Artisans-Passeurs d'Immatériel". Leur dévouement à transmettre ce savoir-faire ancestral se reflète dans leur engagement à préserver la tradition du matelotage à travers des réalisations sur mesure, une fabrication française artisanale, des collaborations inter-professionnelles, ainsi que des animations et formations dédiées.
L'objectif de cet événement : une invitation à redécouvrir un métier oublié, à valoriser la matière et à perpétuer la tradition à travers le travail manuel et les techniques. Comme ils aiment à le souligner, "Tout savoir-faire n’a de valeur que s’il est transmis."
Infos pratiques
- expo ouverte aux horaires de la Canopée, 8h30 – 12h30, 13h30-17h30 (16h30 le vendredi)
Photo : Loïc Guibert devant les œuvres exposées à La canopée
